Le Québec, une maison debout
Il est des terres qui impressionnent par leur immensité, d’autres par leur histoire
tourmentée. Le Québec impressionne autrement : par la fidélité tranquille d’un peuple à sa
langue, à sa culture, à une certaine idée de la liberté.
À chaque voyage que j’ai le plaisir de programmer, je mesure la singularité de cette société
qui a choisi de durer contre vents et marées. Le français n’y est pas seulement un outil de
communication : il est une affirmation de soi, une résistance douce mais inébranlable au grand
rouleau anglo-saxon. L’égalité entre hommes et femmes, la laïcité ouverte, le sens d’un
« vivre-ensemble » nourri de respect : tout cela compose un héritage dont on comprend, en
l’observant, combien il est précieux.
L’immigration, bien sûr, est une richesse. Ceux qui ont décidé d’y poser leurs bagages sont
venus de partout. Cette immigration apporte des énergies, des regards, des traditions qui
élargissent l’horizon d’une nation. Mais cette richesse ne prend son sens que si elle s’inscrit
dans la maison commune. On ne devient pas Québécois par le simple fait d’habiter ses villes
ou de travailler sur le sol du Québec : on le devient en partageant ce pacte fondateur qui fait
des Québécois un peuple singulier.
Et c’est cela qui force l’admiration : cette exigence. Les communautés qui s’y installent sont
appelées non pas à juxtaposer leurs coutumes, mais à s’unir à une histoire qui précède et qui
les accueille. Un pays ne vit pas de tolérance molle, mais de clarté : on y entre en respectant
ce qui le fait tenir debout.
L’islamisme, longtemps perçu comme une menace lointaine, s’infiltre aujourd’hui au Québec
avec une stratégie patiente et sournoise. Sous couvert de revendications identitaires ou de
droits religieux, il cherche à grignoter les fondements mêmes de la société québécoise :
l’égalité entre les sexes, la neutralité de l’État, la primauté du droit civil sur les prescriptions
religieuses. Ce danger ne se manifeste pas toujours par des violences spectaculaires, mais par
une pression continue sur les institutions, les écoles, les universités, les associations, une
prière à Montréal sur la place de la cathédrale. Le Québec, fort de sa loi sur la laïcité, doit
mesurer l’enjeu : céder aux concessions, c’est ouvrir la porte à une désassimilation
programmée. La bataille n’est pas seulement juridique, elle est culturelle et politique.
L’islamisme ne vise pas la cohabitation, il vise l’hégémonie. Le reconnaître, c’est déjà
commencer à protéger le pacte commun qui fait du Québec une société libre et égalitaire.
Le Québec m’apparaît comme une maison patiemment bâtie, que l’on ne traverse pas comme
un hôtel. On y habite, on s’y engage, on s’y reconnaît. Les racines venues d’ailleurs ne
peuvent y prendre vie qu’en se nourrissant de la terre québécoise, sans quoi elles se
dessèchent.
Et c’est peut-être là sa grande leçon au monde : l’accueil n’est véritable que lorsqu’il repose
sur un socle ferme. Un peuple qui s’oublie disparaît. Un peuple qui se respecte invite les
autres à marcher avec lui. Le Québec, à mes yeux, a choisi la seconde voie.
Alors oui, élevons notre voix tous ensemble pour dire VIVE LE QUÉBEC LIBRE !
Kamel Bencheikh
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