Arraisonnement de la Flottille pour Gaza : vers une expulsion rapide des militants ? 

Arraisonnement de la Flottille pour Gaza : vers une expulsion rapide des militants ?

Dans la nuit du 8 au 9 juin, un bateau humanitaire de la "Freedom Flotilla Coalition" a été intercepté par la marine israélienne alors qu’il tentait de rejoindre Gaza pour y livrer de l’aide. À bord du voilier se trouvaient douze militants de plusieurs nationalités, dont six Français, ainsi que la militante écologiste Greta Thunberg et l’eurodéputée Rima Hassan. Leur objectif : briser le blocus imposé à Gaza.

Israël, qui avait prévenu qu’il ne laisserait pas accoster le navire, évoque une opération de provocation. Le bateau a été dérouté vers le port d’Ashdod. Les militants doivent désormais être interrogés, subir des examens médicaux, puis être expulsés via l’aéroport Ben-Gourion.

En France, l’Élysée demande leur retour rapide et affirme avoir anticipé les risques de cette action. Le ministre des Affaires étrangères insiste sur le suivi consulaire dès leur arrivée en Israël.

Des voix de la gauche française dénoncent quant à elles le silence des dirigeants européens, qualifiant l’opération d’illégale. Jean-Luc Mélenchon et d’autres responsables appellent à des rassemblements pour exiger la libération des militants et soutenir la mission humanitaire.